Les grottes de Calès 29 avril 2008

13km - 200m de dénivelé


Au départ de Lamanon dans les Bouches du Rhône, cette randonnée, parcourt le site exceptionnel du cirque de Calès et la crête du Défens qui offre une belle vue sur les Alpilles.

Charmant village de plus de 1700 habitants, Lamanon recèle bien d'autres trésors entre autres un étonnant platane de près de 400 ans et le Château construit au XVIIe siècle et modifié au XIXe siècle.

Nous empruntons le GR6 qui monte derrière l'église et continue sur un sentier caladé jusqu'à l'entrée du site de Calès que l'on franchit par une porte en forme d'arche.

Ce remarquable ensemble troglodytique a été habité à partir du néolithique. 116 grottes ont été dénombrées. Anciennes carrières exploitées lors de la construction du château médiéval, elles ont été aménagées ensuite en habitations et ont constitué Au Moyen Âge un véritable village de plus de 200 âmes! Il a été abandonné à la fin du XVIe siècle.

Le château médiéval, construit au XIIe siècle, démoli plus ou moins au cours du XIVe siècle, fut restauré à la fin du XVe par la famille de Roux de Lamanon. Il a été détruit au cours des guerres de religion à la fin du XVIe siècle.

Nous terminerons la visite du site au retour et abandonnons notre GR.

Nous poursuivons à présent sur un chemin balisé jaune qui nous conduit à la chapelle St. Denis. Type même de la petite chapelle rurale en Provence, elle est contemporaine du château médiéval. Elle a été restaurée et agrandie au XVe siècle.

Nous suivons le tracé jaune jusqu'au pied du castellas de Roquemartine. Hélas, déception, une large chaîne nous interdit l'entrée du chemin qui grimpe au château (passage en propriété privée). Nous nous contenterons de l'admirer de loin.

Nous effectuons le retour par les crêtes du Défens et retrouvons le GR6. Jolies vues sur les Alpilles.

La descente se fait sans problèmes et nous retrouvons le site de Calès, passons devant le château et la statue de la vierge avant de rejoindre le village de Lamanon.

Rians, Esparron, St Martin de Pallière 24 avril 08

28km - 150m de dénivelé

Qu'est-il arrivé à nos "amirandonneurs" ce matin? Ont-ils eu une panne d'oreiller ou les 25 km annoncés sur le programme (en réalité 28!) les ont-ils effrayés? Toujours est-il que nous n'étions que huit au départ du Beausset. Dommage car cette randonnée loin de chez nous valait le déplacement.

Après nous être garés à l'est de Rians, nous prenons la petite route de Bornelle balisée en jaune au départ. Très vite elle se transforme en chemin caillouteux qui grimpe dans la colline. Pour la petite histoire, Dany avait écrit "15m" de dénivelé sur le programme! Alors nous nous sommes dits, ça y est, ils sont faits, on est tranquille pour la journée! Et bien non, elle avait tout simplement oublié un zéro!...

Mais très vite la pente s'adoucit, nous nous retrouvons dans un cadre sauvage très agréable. Le chemin bordé de vieux murets de pierres, s'infiltre dans une forêt de chênes et de buis. Nous ne voyons plus les traces jaunes mais des silhouettes d'ânes peintes sur des pierres, jalonnent le chemin.

Nous arrivons sur un plateau dégagé parsemé d'iris nains.

Après avoir franchi un vallonnement, le chemin débouche sur un grand champ au sommet duquel se dresse les ruines de la vieille ferme des Coquilhats aux dimensions imposantes. L'endroit est idyllique et paisible, idéal pour la pause de dix heures.

Nous explorons les alentours, et certains font provision de thym, particulièrement fleuri et abondant par ici.

Nous quittons ce paradis à regret. Une sente peu marquée repart derrière les ruines de la ferme et longe le pied de la Montagne d'Artigues. De vieux troncs d'oliviers morts et les vestiges d'anciennes restanques, témoignent d'une intense activité agricole autrefois.
En chemin, nous rencontrons quelques beaux spécimen d' orchidées.

Notre chemin aboutit maintenant à une petite route asphaltée qui descend sur le hameau d'Artigues et rejoint le GR99a. C'est dans ce charmant petit village, qu'ont été découverts les plus anciens foyers d'Europe (40 000 ans avant notre ère). La grotte préhistorique de La Rigabe découverte dans la colline, prouve l'existence d'habitants ayant vécus 60 000 ans avant J-C. Une aire de pique-nique accueillante avec barbecue est prévue. Dommage nous avons oublié les côtelettes! Et puis c'est un peu tôt.

Nous poursuivons donc sur le GR99a qui longe à présent le versant nord de la Montagne d'Artigues. Le paysage a changé, ici les vignes côtoient les champs de céréales pendant que notre GR s'insinue sous de belles frondaisons.

Et nous voici en vue d'Esparron où nous passerons ce soir au retour.

Pour l'heure, nous découvrons la Chapelle Notre-Dame du Revest dans son écrin de verdure exceptionnel.

Nous quittons ici le GR99a qui continue sur Esparron pour nous diriger plein Nord puis plein Est à travers champs et prés fleuris.

Voici à présent une petite route asphaltée, qui fût, il n'y a pas si longtemps une voie ferrée, d'ailleurs voici l'ancienne gare de Saint Martin transformée en charmante maison.

Nous croisons cette fois le GR 99 et le suivons jusqu'à Saint-Martin de Pallières où nous pensons faire une halte pour la pause de "midi" ou plutôt de treize heures dans le Jardin de Saint Bernard!

Nous repartons à travers les ruelles de ce charmant village. Son aspect médiéval et ses maisons blotties autour du château lui valent d'être un site classé.

Le château du XIIe siècle est en cours de restauration, seul le parc à la française qui l'entoure peut être visité.

A la sortie du village, sur le chemin du retour, nous retrouvons le GR99a quitté le matin et qui serpente en forêt avant de nous ramener à Esparron. C'est ici que naquit, vécut et mourrut le poète et fauconnier Charles d'Arcussia (1554-1628). Grand spécialiste du dressage des faucons, autours, éperviers et autres oiseaux de proie, il est devenu célèbre en écrivant le premier traité officiel de fauconnerie.

L'itinéraire de retour vers Rians emprunte l'ancienne voie ferrée illuminée par le jaune d'or des champs de colza.

Nous voilà arrivés, on en a plein les pattes, mais aussi plein les yeux. Le printemps s'est mis en frais pour nous offrir un festival de couleurs tout au long de cette belle randonnée dépaysante et variée à souhait.

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