dimanche 6 avril 2008

SEJOUR en DROME PROVENCALE du 31 mars au 3 avril 2008 - 1ère journée

Ce séjour ne s'annonçait pas sous les meilleurs hospices compte-tenu du désistement de certains d'entre nous et des conditions météo assez défavorables : pluie et vent annoncés dès le premier jour.

31 mars 2008: Le Rocher des Baux-de-Provence
15km - 100m de dénivelé

Départ depuis Maussane-les-Alpilles le village des moulins à huile, nous démarrons sous la pluie, les capes et vestes imperméables sont de rigueur. Mais c'est surtout le vent qui rythmera notre journée et aura raison de la pluie. Même sous le ciel gris la campagne des Alpilles est belle. C'est ainsi que nous traversons de superbes propriétés et d'immenses oliveraies qui nous rappellent que nous sommes au pays du premier producteur d'huile d'olive en France.





Sous les premiers rochers des Baux





Un rayon de soleil?... Que nenni, un argelas en fleurs!




Nous arrivons dans le village des Baux.






Le tout est de trouver maintenant une salle à manger à l'abri du vent froid qui souffle assez violemment, ce ne sera pas chose aisée. Un employé municipal nous signale une maison en ruines qui pourrait nous abriter. Nous nous dirigeons dans la direction indiquée et nous retrouvons dans le site très curieux d' anciennes carrières. Nous avisons une sorte de cavité perchée, creusée dans la roche dont nous pensons qu'elle pourra faire l'affaire.


C'est par ce trou, que mon couvre-sac happé par un appel d'air, s'est envolé et a disparu dans la garrigue environnante. Heureusement, le preux chevalier Jacky est arrivé sur son destrier et me l'a ramené!
A l'intérieur, chacun s'installe comme il peut et fait sécher ses vêtements. Ingénieux le bâton séchoir!


On expédie notre pique-nique because on se gèle et impossible de fermer les fenêtres! Notre abri est en fait un véritable nid à courants-d'air. Nous quittons donc ces lieux inhospitaliers et partons à la découverte du village des Baux.

Le village des Baux-de-Provence possède un patrimoine historique très riche et à ce titre est classé monument historique. Il fait aussi parti des plus beaux villages de France et on comprend vite pourquoi en déambulant à travers ses ruelles étroites, ses placettes, ses hôtels particuliers Renaissance, le tout dominé par le château médiéval sur son piton rocheux.






Il n'y a pas foule dans les rues, la pluie et le froid en ont découragé plus d'un. Cela n'est pas fait pour nous déplaire, nous pouvons ainsi jouer les touristes tout à notre aise.







Mais il est grand temps de quitter ces lieux magiques car il nous reste non seulement du chemin mais aussi de la route à faire avant de gagner notre gîte pour le soir.

A la sortie du village, nous arrivons devant l'entrée du Mas de la Guerre. Celle-ci est ornée d'un olivier et de buis remarquablement taillés. Nous cherchons notre chemin et à notre étonnement force est de constater qu'il se poursuit à travers cette superbe propriété. "C'est un jardin extraordinaire" chanterait Trénet, mais il n'y a pas de canard parlant anglais! Seulement un jardin suspendu d'où les fleurs en cascade ruissellent de partout, des rocailles, des plantes et des arbres exotiques, un foisonnement de végétation, bref on en prend plein les mirettes.


Nous voici à nouveau dans la garrigue. Nous passons en-dessous de curieux rochers qui nous rappellent les Grés de Ste Anne d'Evenos, l'un d'entre eux abrite une bergerie en pierre. Le chemin monte progressivement et passe devant une ancienne carrière de bauxite si on en juge par la couleur de la terre.






Le Canal des Baux




Notre itinéraire emprunte à présent une large piste rectiligne. Elle semble être une ancienne voie de chemin de fer bordée d'immenses pins. On passe devant un calvaire. Plus loin, les grands arbres se courbent sur notre passage.



Une magnifique allée de platanes nous conduit au château d'Escanin, (encore une merveille! )avant de regagner Maussane à travers les champs d'oliviers.





Le grand lavoir et la fontaine des quatre saisons à Maussane-les-Alpilles

Notre première journée s'achève, malgré le froid et la grisaille, elle fut fertile en belles découvertes, souhaitons que cela continue.

Rendez-vous à Fontlargias pour la suite de notre périple...


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