Une petite randonnée autour de Grignan ainsi que la visite du château sont prévues pour cette dernière journée. Mais l'heure un peu tardive à laquelle nous arrivons à Grignan ne nous permettent pas de tout faire. De plus il souffle toujours un vent violent et glacial et on se dit que tout compte fait nous serons mieux à l'intérieur du château. Nous faisons donc l'impasse sur la randonnée.
En attendant l'heure de la visite nous explorons les abords de ce château rendu célèbre par Madame de Sévigné qui y séjourna auprès de sa fille et y mourut en 1696.
La cour d'honneur du château et la façade François 1er en font le plus bel exemple architectural de la Renaissance dans cette région.
Rien ne subsiste du château primitif mentionné au XIe siècle, ni de la forteresse érigée par la famille des Adhémar au XIIIe siècle. Maintes fois transformé entre la fin du XVe et le milieu du XVIe puis au XVIIe siècle, le château féodal perd sa fonction militaire.
En 1669, François Adhémar de Monteil, comte de Grignan, épouse Françoise Marguerite de Sévigné fille de la Marquise de Sévigné, il fait du château un lieu de séjour et de résidence voué à l'agrément.
Réduit en ruines à la révolution, il fût reconstruit au début du XXe siècle à l'identique par Madame Fontaine qui mit toute sa fortune dans cet édifice.
Actuellement, le château est propriété du Conseil Général de la Drôme.
Visite en images.
Des terrasses du château, vue sur les montagnes de la Lance, du Nyonsais et en contrebas, le jardin Sévigné
La terrasse où nous nous situons, se trouve en fait sur le toit de la Collégiale à l'intérieur de laquelle se trouve la tombe de Madame de Sévigné
Ces gargouilles en façade d'un des bâtiments, représentent les sept pêchers capitaux et bien sûr sont au nombre de sept.
Nous pénétrons à présent à l'intérieur du château dont l'intérieur a été meublé et restauré comme à l'époque.
On peut y voir des cheminées. au-dessus de l'une d'elle on reconnaît la Salamandre, emblème du roi François 1er. Sur une autre, on peut y lire une inscription.
Des tapisseries d'Aubusson.
Des boiseries, des parquets et des plafonds à la Française.
Du mobilier: lits à baldaquins, fauteuils, encoignures, cabinets,
Des tableaux dont certains sont en cours de restauration.
La Marquise de Sévigné
Notre voyage dans le temps s'achève. Il est plus de midi et dehors, il fait toujours aussi froid. Nous renonçons à pique-niquer d'autant que les lieux ne s'y prêtent guère. Nous nous mettons en quête d'un petit resto. Vu l'heure tardive, nous n'avons guère le choix et jetons notre dévolu sur un petit troquet à Taulignan avant de reprendre le chemin du retour.
A bientôt au gîte...
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