samedi 31 janvier 2009

Repas d'hiver à Collobrières

Et la fête continue, il y a des semaines comme ça où rien ne nous arrête! Après la mémorable journée grillade de jeudi, voici le repas qui permet de rassembler en ce début d'année les groupes du mardi et du jeudi. A quelques exceptions prés, tout le monde avait répondu présent à cette sympathique manifestation.

Pour l'occasion, ces dames s'étaient mises en frais et ces messieurs n'étaient pas mal non plus.
Habitués d'ordinaire à la tenue godillots et sacs à dos, on était devenu méconnaissable à tel point que certains même faisaient juste un salut poli de la main pensant sans doute "ce ne sont pas nos Amirandonneurs!".... C'est dire comme on avait mis le paquet et qu'on avait sorti nos oripeaux de la naphtaline!
Bref une fois installés et assis, les choses sérieuses ont commencé.
* Tout d'abord, petit kir à la châtaigne en guise d'apéritif, suivi des hors d'oeuvre au choix:
* tarte à l'oignon, tarte à la tomate, anchoïade copieuse, fromage de tête, terrine, jambon cru, le tout accompagné de salade verte.
* Place ensuite aux plats de résistance toujours au choix:
civet de sanglier accompagné de pâtes ou de polenta, gigot de sanglier ou d'agneau accompagné de gratin dauphinois, de flageolets et de tomate à la provençale, pintade au chou, pavé de boeuf aux cèpes, magrets aux cèpes.

* Un repas sans fromage est un repas sans soleil. Nous n'avions pas de soleil aujourd'hui mais le plateau de fromages était bien présent dont un croustignous au fumet à tomber par terre!

* Les desserts ne sont pas en reste encore fallait-il leur garder une place. Voici donc la tarte aux pommes sur lit de crème de marron, tarte aux poires, faisselle au coulis de fruits rouges et le meilleur pour la fin: glace à la crème de marron maison, un vrai délice!

* Café et digestif (marc de Provence) ont clôturé cet excellent repas.
Le tout était arrosé de vin de pays des Maures rouge et rosé à volonté.

Encore merci à l'association d'avoir généreusement offert une contributiontion conséquente à ce copieux festin. Et merci à tous les présents en espérant que vous aurez aprécié ce moment de convivialité partagé.

Et pour terminer, voici la photo du groupe qui devrait immortaliser ce jour:



























































































jeudi 22 janvier 2009

Chapelle Notre-Dame de la Garde, Cap Canaille, sentier des Falaises

18km - 390m de dénivelé


Fait assez rare pour être souligné, nous étions 18 ce matin au départ de cette randonnée. Mais il faut dire que les falaises de Soubeyrane les plus hautes d'Europe, attirent toujours les foules. Leur parcours entre ciel et mer est un enchantement. Très différentes des calanques par leur aspect et leur morphologie, elles offrent par beau temps des couleurs flamboyantes au coucher du soleil.

Leur originalité est due à leur formation géologique constituée de grès, de marnes et de conglomérats de poudingues dont la base est un amalgame d'organismes, de coquillages fossilisés et de matériaux détritiques. On retrouve ce type de formation dans les Alpes de Haute Provence: les Pénitents des Mées.

Malgré la fraîcheur matinale, la journée s'annonce ensoleillée.

Dans La Ciotat, nous gagnons le parking du Mugel. De là, nous rejoignons la Chapelle Notre-Dame de la Garde, cliquerici cette dernière édifiée au XVIIe siècle, tire son nom du lieu d'où la côte était gardée: en effet c'est là qu'avait été transférée la vigie vers 1543.


Nous reprenons ensuite le chemin du Sémaphore balisé en jaune qui s'élève régulièrement.
Derrière nous, se découpe la silhouette étonnante des falaises du Bec de l'Aigle.


Ne dirait-on pas un "Terre-Neuve" surveillant le large?

On passe successivement à proximité du site verdoyant de Sainte Frétouse, propriété du Conservatoire du Littoral depuis 1997, puis de la carrière de la Vigie. Le sentier en balcon longe à présent un joli muret de pierres sèches puis des barres rocheuses avant d'atteindre le Sémaphore.



Toujours avec le tracé jaune, nous poursuivons par un petit chemin rocailleux. Le parcours en corniche qui suit, offre une vue fabuleuse sur les calanques. Nous passons au-dessus des falaises fréquentées par les grimpeurs. En témoignent ces noms de voies écrits sur des pierres.



Après avoir traversé une végétation riche et variée en bruyères, romarins, lentisques, filaires, cistes, épines-vinettes, etc....nous atteignons le sommet des falaises de Soubeyrane (394 m). A plusieurs reprises nous tangentons la route des Crêtes et par quelques descentes un peu scabreuses, nous parvenons au Col de Canaille.




Curiosité: cette grotte possède une cheminée qui débouche sur le plateau sommital.



Le point de vue est étendu sur le massif des calanques. On devine ainsi l'enfilade de caps qui s'avancent dans la mer: pointe Cacaoù, Cap Morgiou et Bec de Sormiou, on devine la masse rocheuse de la Grande Candelle, au large l'île de Riou. Entre temps le ciel s'est assombri et le vent se fait plus froid, le temps est en train de changer.



Il est grand temps de trouver une salle à manger abritée pour notre pause repas. Un coin adossé à la falaise et face à la mer fera l'affaire. Nous faisons honneur à un pique-nique réconfortant et copieux. Grand merci entre autres à Nicole pour ses excellentes crêpes et à Joëlle pour ses délicieux calissons et à tous d'une façon générale pour nous avoir une fois de plus évité de mourir de faim!...Malheureusement, nous ne nous attardons pas, le froid ne nous permet pas de faire table longue.

Nous effectuons le chemin du retour par le Vallon des Brusquières. Celui-ci rejoint le Vallat de Roubaud. Nous remontons par le quartier de "Fardeloup" dont je vous laisse apprécier une vue...sans commentaire!


Puis par un petit sentier qui longe les lotissements du haut de La Ciotat, nous contournons le centre ville.
Même si la dernière partie de cette randonnée manque d'attrait, elle reste l'une des plus belles et des plus spectaculaires de notre région.
Nous retrouvons le balisage jaune. Entre deux murs de pierres sèches et aprés quelques dernières vues sur le port de La Ciotat, le Chemin de Sainte Croix nous ramène au point de départ.


































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































jeudi 15 janvier 2009

Cuges, Puits d'Arnaud, Jas de Frédéric et de Sylvain

24km - 490m de dénivelé

Pas mal pour une randonnée de reprise. Ceux qui s'étaient un peu rouillés pendant la "trêve" des fêtes de fin d'année, ont été servis! Une boucle de 24km et un tantinet de "baragne" le matin nous ont bien remis dans le bain. Le tout sous un soleil généreux, le plaisir était total.
Partis de Cuges non loin du karting en bordure de la N8, nous sommes rapidement dans l'obligation de rebrousser chemin dans le vallon de la Serre. En effet, un portail en barre l'accès.
Nous prenons donc le chemin des écoliers. Nous longeons le lotissement de la Curasse, direction la Bartavelle puis Boeuf Arnaud. Au départ le chemin est goudronné puis se poursuit par une piste. On rejoint ainsi la D1 menant à Riboux.

Un bûcheron amoureux sans doute!..

A plusieurs reprises nous essayons d'éviter la route en empruntant des sentiers repérés sur la carte. Mais dans le secteur de Boeuf Arnaud ça se corse, il nous faut mettre le cap sur Riboux et le sentier se perd.

Monter...Baragner...sont les deux mammelles de la randonnée!...

Après avoir bien "baragné" à travers la garrigue, nous nous retrouvons en bordure du vallon de Vignoble où nous retrouvons la trace d'un ancien chemin qui nous ramène sur la D1 à la hauteur de Riboux. Nous voilà bien réchauffés et contents d'avoir atteint notre objectif. Et puis ça met du piquant dans nos randos et surtout dans nos chaussures pleines de feuilles de chêne kermès!...

la glace dessine des formes étranges et inattendues

Inutile d'aller jusqu'à Riboux, il nous reste encore pas mal de chemin à parcourir. Une salle à manger face au soleil, sur un talus au-dessus de la piste, nous tend les bras. Ça tombe bien car on commence à avoir faim.

Nous repartons en direction du Puits d'Arnaud. Un large chemin en balcon passe devant le Jas de Frédéric. Cette ancienne bergerie trés bien restaurée ainsi que les abords nettoyés par l'ONF, représente un site de choix pour les randonneurs. Une aire de pique-nique avec des tables et des bancs de bois y a été aménagée. L'intérieur du jas est assez vaste pour s'y mettre à l'abri en cas de pluie.



Plus loin, avant d'entamer la descente, nous faisons un aller-retour jusqu'au Jas de Sylvain. Contrairement au Jas de Frédéric, celui-ci est en mauvais état, la toiture est en grande partie effondrée. Dommage car situé en hauteur, on y jouit d'une vue imprenable de la mer jusqu'au circuit du Castellet.


C'est maintenant une longue descente vers Cuges qui commence. La piste des Escoussaous dévale entre les bruyères avant de longer la Bastide des Cyprés. Quelques lacets serrés précèdent l'arrivée à la Chapelle Saint Antoine. Nous terminons par la traversée de Cuges avant de rejoindre le parking.




Original la crèche dans le lavoir du village!