vendredi 7 novembre 2008

Les Guillerets depuis Le Beausset 6 novembre 2008

21km - 460m de dénivelé


Décidément les jeudis se suivent et se ressemblent ces derniers temps côté ciel!
Météo oblige, nous remettons à plus tard la rando prévue au Cap Canaille pour nous rabattre sur Siou-Blanc et être à l'abri aux Guillerets en cas de pluie. On pourra même y faire cuire des grillades! En voilà une idée lumineuse, elle nous met en joie et met un peu de chaleur dans cette journée qui s'annonce humide.
Nous ne sommes que sept et partons directement à pied depuis le parking des Cabanes. Nous traversons le village et au passage nous faisons halte chez le boucher!...
Après avoir rejoint la RN8, nous remontons par le chemin de la Pierre Mouraou appelée aussi montée de Tochou.
L'automne aussi a ses fleurs et aujourd'hui, buissons de myrte, arbousiers, bruyères et globulaires, égayent la grisaille ambiante.





Après le partiteur de Fauvy, la côte au-dessus du vallon de même nom n'en finit plus jusqu'à la route de la Gueirarde.
Nous traversons la petite route pour longer la clôture de la chasse de la Gueirarde.
On fait du gymkhana à travers les flaques énormes occasionnées par les fortes pluies de ces derniers jours avant d'atteindre les Faïsses de Montrieux et l'abri des Guillerets.





Il semblerait que nous ne soyons pas les premiers sur les lieux, des voitures stationnent aux abords du refuge.
Pourtant personne à l'intérieur. Tables et chaises nous attendent. Des cendres sont encore chaudes dans la cheminée, on rajoute du bois ramassé aux alentours et le feu repart. Nous nous installons et préparons la grillade.
C'est à ce moment qu'arrive un groupe de chasseurs, en fait ce sont eux qui avaient allumé du feu et préparé tables et chaises en prévision de la pluie. D'ailleurs il commence à pleuvoir, on leur propose de se mettre à l'abri mais ils sont juste venus "faire l'apéro" avant de repartir au restaurant et nous laissent volontiers la place. On échange quelques mots, d'autant qu'on en connaît quelques uns. Comme quoi les relations chasseurs-randonneurs peuvent être courtoises.





Après avoir bien ripaillé, nous reprenons le chemin du retour par l'ancien ET7 entre la Mare Caïre et la Barralière. Au loin sur le plateau, on aperçoit la silhouette caractéristique de Roucas Traoucas (l'Eléphant de Pierre).




A l'Abîme de Maramoye, nous quittons l'itinéraire emprunté le matin pour plonger dans le vallon de Carnaval et remonter en direction de la Tête du Cade.
A partir de là, nous serons escortés par le vacarme insupportable et lancinant provoqué par la ronde infernale de quelques engins mécaniques tournant sur le circuit du Castellet! Comme si on y était! Intolérable et anachronique dans un tel environnement. Qu'en est-il ici des économies d'énergie?..
Dans le vallon de l'Oure le bruit cesse enfin. Le ciel s'est assombri. Arrivés aux Quatre Frères, il fait presque nuit, il se fait tard et nous sommes encore à une heure du village. Nous finirons le trajet en voiture après avoir fait appel à Jean-Michel.






























1 commentaire:

MOM a dit…

et bien, grâce à ce billet, je fais la randonnée que nous avons annulé par la faute de ce mauvais temps qui nous a gâché un peu les sorties du mois d'octobre!