mardi 10 juin 2008

Sentier littoral de Bandol à la baie des Nations et retour par le sentier des Vignes 12 juin 2008

17 km - sentier littoral

Nous étions seize ce matin au départ, il faut dire que c'était la dernière sortie de la saison. Le soleil absent depuis trop de temps maintenant est enfin avec nous. Une rando en bord de mer avec baignade à la clé, est donc toute indiquée.

Depuis le stade de Bandol, nous regagnons l'anse de Rènecros, la plage est encore déserte à cette heure-ci.

Au bout de la plage, un escalier nous hisse sur l'avenue Albert 1er. Après les criques d'Eden Roc et de Barry, nous rejoignons le sentier du littoral pour ne plus quitter le bord de mer.



Criques, calanques et pointes se succèdent ainsi que les montées et les descentes. Nous connaissons par coeur ces paysages , mais c'est avec un bonheur toujours renouvelé et un certain chauvinisme, je l'avoue que nous les redécouvrons. Sauf en ce qui concerne la verrue formée par l'ensemble immobilier d'Athéna.
Nous enchaînons ainsi avec la Pointe et la crique de l'Encanet, la crique et la presqu'île du Capelan. Nous voici à présent en face de l'Ile Rousse avec au premier plan un odorant mimosa des quatre saisons .



Nous descendons dans la calanque des Engraviers puis par un petit raidillon, grimpons à la Pointe de même nom. Nous arrivons en vue de la Baie de la Moutte et de sa célèbre Galère que l'on atteint après avoir longé le sentier qui domine la voie de chemin de fer.



Nous gagnons le creux du vallon de la Moutte devant un petit tunnel sous la ligne de chemin de fer avant de remonter au-dessus de la Baie de la Moutte (ruine) où nous faisons une pause bien méritée.
Après le pointe de la Moutte, voici la calanque de Port d'Alon. Nous remontons ensuite sur la pointe des Termes pour progresser en corniche jusqu'à la pointe d'Alon. Des pentes boisées dominant la mer, nous conduisent à la pointe du Défens, il commence à faire chaud!




Splendide... on ne s'en lasse pas, on n'y voit que du bleu!


Nous cheminons au coeur d'un abondant couvert: pins, yeuses, kermès, lentisques, avant de dévaler sur une zone rocheuse jusqu'à la crique du Défens. Quelques personnes y sont déjà installées mais surtout le coin manque d'ombre.







Nous décidons de poursuivre jusqu'à la calanque des Nations. Nous y voilà. Il nous tarde de tâter l'eau, certains n'ont pas encore pas les pieds à la mer! faute de beau temps.






Quelques courageux s'aventurent dans les flots tandis que d'autres restent prudemment sous les ombrages des pins! L'eau n'est pas si froide mais tous n'ont pas pensé à prendre des sandales de caoutchouc et l'entrée dans l'eau est laborieuse. Malgré la présence de quelques méduses on essaie de profiter au maximum, il fait si chaud et l'envie de se baigner est la plus forte.

Quelques minutes de séchage et bronzage et c'est l'heure de l'apéro. Une fois n'est pas coutume, on n'est pas venu sans rien!...Pastis bien frais, vin de cerisier, muscat ou Lambrusco d'Aldo, le choix est difficile! mais au fait, pourquoi choisir?...On trinque donc à nos prochaines randos et surtout à notre santé, avant de casser la croûte!

Après ce petit festin, re-baignade ou petite sieste et nous voilà repartis. Aïe, aïe, aïe! la remise en route est difficile, les jambes sont en bois! Il faut se dérouiller. Pour ne pas faire un aller-retour, on remonte par les vignobles du Pin du Midi, la Nartette, l'institution Don Bosco et la "Draille dei Souco" (le chemin des Vignes).



Nous quittons cette dernière pour passer une première fois sous la voie de chemin de fer, après avoir longé le golf de la frégate, nous passons sous le petit tunnel de ce matin et nous nous retrouvons ainsi la Galère. La boucle est bouclée.



Le vent s'est levé, la mer est houleuse et moutonne sur les rochers. A partir de là, c'est le même chemin emprunté le matin qui nous ramène sur le port de Bandol, et nous montre les paysages sous un autre angle.





Après une halte rafraîchissante à proximité des joueurs de boules, nous regagnons le parking du stade.







Voilà donc une saison qui s'achève. Nous partons la semaine prochaine pour une semaine dans les Pyrénées Orientales où nous espérons faire le Canigou entre autres. Je vous donne donc rendez-vous à notre retour, sans doute courant juillet si vous voulez avoir un aperçu de ce séjour.

Sinon bonnes vacances à tous.




jeudi 5 juin 2008

Vins sur Caramy, lac de Carcès et chapelle St. Vincent - 5 juin 2008

18km - 200m de dénivelé


Placée sous le signe de l'eau et... de la "baragne", cette randonnée en boucle, se déroule en grande partie en bordure de rivière et de lac.

En effet, ici comme dans toute la Provence Verte, l'eau est omniprésente: sources, rivières (l'Argens, le Caramy, l'Issole, la Cassole, la Bresque...) et lac (Carcès). Ce dernier, créé en 1936, est destiné à l'alimentation en eau de la ville de Toulon.

Notre itinéraire débute au très beau pont moyenâgeux à trois arches de Vins sur Caramy.
Là nous pouvons constater que de l'eau cette année il n'en manque pas, le Caramy coule à flot.



Après l'avoir enjambé, nous empruntons le Chemin des résistants, non loin de là, se trouve en effet une grotte où furent fusillés des résistants lors de la dernière guerre (voir à ce sujet la randonnée de Vins sur Caramy, les châteaux et la grotte des martyrs).

Ce large chemin bordé d'une végétation luxuriante (chênes immenses, buis, fougères, érables...), longe le Caramy.




Ce beau chemin est de courte durée, c'est maintenant une sente mal marquée qui se faufile sous les frondaisons, des lianes de salsepareille entravent par endroit notre progression et nous avons recours au sécateur.

Mais les choses se corsent lorsque nous nous retrouvons face à des rochers de quelques dizaines de mètres de haut. Impossible de les contourner par la gauche: c'est la rivière. La seule solution si on ne veut pas rebrousser chemin c'est de sortir par le haut en escaladant les rochers. On avise ce qui nous semble être un passage et nous décidons de grimper!

On monte les uns après les autres à cause des chutes de pierres. Une demi-heure et quelques égratignures plus tard on sort sur un plateau sur lequel il nous faut encore "baragner" avant d'atteindre une piste. Ouf! nous sommes en sang et en sueur, mais on s'en est bien sorti, heureusement nous n'étions pas nombreux.




"Oh hisse... on y est presque!"

La vue s'ouvre à présent sur le lac de Carcès que nous rejoignons par la piste du Défens. Nous traversons le pont et cheminons le long du lac. On constate avec plaisir qu'il est bien plein.

Après être passés devant des bâtiments en ruines, nous recherchons un lieu propice pour déjeuner car les estomacs gargouillent depuis un moment et un peu de repos sera bienvenu.




Une fois rassasiés et reposés, nous sommes prêts à repartir. Nous remontons la petite route goudronnée qui dessert les habitations du Village du Lac jusqu'au point de vue.




Nous amorçons une descente et passons à proximité d'un joli cabanon et ses restanques bien entretenues. Nous quittons la piste qui rejoint Carcès au profit de la piste de Serre-Long qui monte jusqu'à la chapelle Saint Vincent (XIe siècle) à laquelle on accède par un petit sentier caillouteux.

La chapelle domine Ste Suzanne et offre un panorama vers Vins, Montfors, Carcès et la plaine des Outoulières.






Nous cessons enfin de monter et descendons vers les ruines du château Sainte-Suzanne. En-dessous, un petit sentier en partie caladé qui desservait sans doute le château, dégringole à travers ruines et anciennes restanques. Il se faufile ensuite en balcon au-dessus de Vins.

Notre itinéraire s'achève au travers des rues du village. Nous longeons ainsi le canal, le lavoir, passons devant le château Renaissance (XVIe siècle) flanqué de ses quatre tours, avant de rejoindre le parking.





Voilà donc une bien belle randonnée qui marquera nos esprits mais aussi nos jambes pendant quelque temps encore!...













mardi 3 juin 2008

De Cotignac à Sillans la Cascade 3 juin 2008

19 km - 175 m de dénivelé


Le soleil est enfin de retour. Quelques randonneurs du jeudi en manque de rando pour cause de pluie, des fourmis dans les jambes, sont venus grossir les rangs du groupe du mardi. Nous voilà donc un bon petit groupe en route pour Cotignac.



Nous nous garons entre les deux tours sarrasines qui surplombent le village. Ce dernier, blotti au pied d'un immense rocher de tuf de 400m de long sur 80m de large, abrite des habitations troglodytiques. Celles-ci ont servi de cachette pour les habitants, leurs troupeaux et leurs vivres pendant les périodes d'invasions.





A l'ère quaternaire, la rivière la Cassole, coulait par dessus le rocher en une immense chute d'eau. Depuis les années 1000 et jusqu'au XIXe siècle, cette rivière a été détournée et passe à présent à l'est du village et se jette dans l'Argens. Ce sont donc les chutes de cette eau qui ont créé toutes les anfractuosités, les stalactites et les stalagmites.

Nous nous dirigeons vers le nord du village en direction de la chapelle St Martin. Datant du IXe siècle, c'était le premier leu de prière de Cotignac.



Nous traversons la D13 puis la D22, pour continuer toujours plein nord et arriver en vue de l'institut médico-professionnel de St Barnabé. Ici passage délicat du ruisseau de St Barnabé dont les bords ont été rendus boueux et glissants par les dernières pluies. Heureusement ces messieurs sont là pour nous tendre des mains secourables!

Genêts et orchis

L'obstacle franchi, nous rejoignons la D560 que nous traversons pour retrouver une ancienne voie ferrée qui nous conduit jusqu'à Sillans. Le village médiéval resserré sur lui-même à l'allure d'une grosse ferme. On peut encore voir les vestiges des remparts et des belles tours crénelées du XIe siècle.

L'heure de la pause repas est maintenant bien avancée. Les abords de la cascade feront un lieu de pique-nique bien agréable.




Ce sont les eaux de la Bresque grossies par la source du château de Bresc et du vallon de l'Ourc qui se précipitent dans cette magnifique chute d'eau de 42m.
Nous reprenons la route par le chemin de Riforan puis celui de Cotignac sur lequel nous rencontrons quelques curiosités et belles propriétés...





...avant de rejoindre notre point de départ.